Faut un titre? Je m'appelle Kim Shirley. Si tu veux savoir le reste, lis [terminé]

Et dire que ma vie avait si bien commencé, la vraie vie à l'américaine, des parents aimants, un grand frère super, une grande maison et une école privée, quoi rêver de mieux que tout ça quand on est en Amérique. Je suis née aux Etats-Unis et mon frère (de 5 ans plus vieux que moi) y est né aussi. J'ai toujours étais proche de mon frère plus que de n'importe quelle autre personne, mais j'aimais beaucoup mon père, j'étais tout pour lui, il m'appelait "sa petite perle". Malgré tout cet argent que j'avais à porté de main et toute les crises que j'aurais pu faire, je n'ai jamais été une petite fille pourrie-gâtée, parce que mon père ma inculquer très tôt la valeur du partage et qu'il ne fallait pas toujours compter sur l'argent, à cet âge-là, je n'imaginais pas à quel point que ce qu'il disait était vrai.
J'étais une jeune fille enjouée, même si j'ai toujours étais plus ou moins solitaire. Ma vie était parfaite, jusqu'à ce jour, celui où tout à basculé. Mon père est mort, personne n'a jamais vraiment su ce qu'il c'était passé, officiellement c'était un "accident", mais officieusement... Toujours est-il que plus rien n'a été pareil à partir de ce moment là, des dettes sont sorties de n'importe où, et on a été obligé de changer de pays. Et j'ai changé, radicalement, mon père me manquait, et n'étant déjà pas très proche de ma mère tout ce changement nous a encore plus éloignés. Pourquoi de tous les pays qu'il existent sur cette terre, il a fallu qu'on aille en Corée ? Je suis intelligente, on aurait pu s'installer dans un autre pays, mais non. Soi-disant parce que c'étaient nos origines et parce qu'on avait de la famille là-bas. De la famille, tu parle ! Ils nous ont ignoré, les portes se sont refermées une à une. Et à partir de là, ça a été la véritable galère, le manque d'argent, entassés à trois dans un minuscule appartement. En quittant Los Angeles, je m'étais déjà renfermée sur moi-même, mais cette novelle vie ma rendue agressive, violente et insolente, j'ai presque arrêté de parler à ma mère, je ne faisais confiance qu'à mon frère.
Est-ce qu'un jour j'ai rêvé du prince charmant ? Oui, comme chaque petite fille, mais j'ai vite compris que les hommes n'apportaient rien de bon. Je l'ai cru pourtant, il était là, on c'est sourit et puis ça a commencé. Il avait réussit à faire que je sois plus douce et moins agressive, et je me sentais bien avec lui, si j'avais su que c'était pour me détruire à petit feu ensuite, je ne lui aurais jamais parlé. Après les disputes à répétitions et de nombreuses séparations, il a voulu me faire tester de la drogue, heureusement que mon frère m'en a empêché, je ne le remercierais jamais assez, il est désormais le seul à qui je fais confiance.
Le prince charmant, je n'y crois plus, la seule chose que je veux, c'est partir loin...